jeudi 26 novembre 2015

Sick again - Pas très bien, encore

Les hallucinations sont revenues. La plus notable était hier quand je repassais des serviettes, je me suis mise à sentir mes bras devenir immensément longs, j'avais du mal à repasser (pourtant le truc le plus facile, les serviettes) et à contrôler mes membres parce que je les sentais et voyais si longs. C'était angoissant, je dois dire, même si je savais que c'était ma tête qui me jouait des tours. Je suis donc encore en arrêt. 
Un problème différent de l'anxiété pendant ma journée de travail est mon angoisse lors du trajet aller. J'ai de très fortes obsessions de me coller sous une voiture en attendant le bus, ou d'avaler tout mon stock de médicaments avant de partir. J'ai donc décidé de voir si je pouvais marcher (c'est une marche de 40 minutes, ça me ferait faire du sport en plus) mais il y a le pont du chemin de fer. Côté trottoir, c'est bien protégé mais du côté où il n'y a pas de trottoir, je suis persuadée que si quelqu'un était assez déterminé...De plus, c'est une ZAC avec seulement des entrepôts et des compagnies de logistique, le tout séparé par des tonnes de buttes recouvertes de gazon, il y a donc des tonnes de lapins tués par les camions, et ça rend mes obsessions encore plus pressantes.

***

Petit edit de 20 minutes après : je me suis dit que je peux parler de mes lectures. Je viens de finir Re-vive l'Empereur, de Romain Puértolas, l'auteur de l'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa et c'est toujours aussi barré. Un bateau de pêche Findus repêche deux caisses en Norvège. Elles contiennent Napoléon et son cheval, le Vizir, congelés. Ramené à la vie par décongélation, Napoléon fait avorter le projet de retraite paisible en Corse fomenté par la CGT (soit la Confédération des Grognards Tristes, pas l'autre CGT) pour venir au secours de la France lorsqu'il apprend l'existence des djihadistes. A ses côtés, la nouvelle petite grande armée : un contorsionniste, cinq danseuses de french cancan, deux de ses descendants directs et un balayeur municipal...J'avoue, au début, j'ai beaucoup ri. Mais le rire s'est transformé quand j'ai continué à le lire après les attentats du vendredi 13; pourtant ce devrait être une chose saine de ridiculiser les djihadistes, ne serait-ce que pour décourager les candidats. N'empêche, j'ai ri, mais avec un goût amer dans la bouche.



Hallucinations are back. Most horrid was yesterday, I was ironing napkins, when I felt my arms getting hugely long, I had a hard time ironing these napkins, even if it's the easiest thing to iron, and controlling my limbs because I felt and saw them so long. It made me very anxious, I must confess, even if I knew it was my mind playing tricks on me. So I'm on sick leave again. Other than the anxiety during the working day, one big thing is anxiety during my commute. I have very strong obsessions about jumping under a car when I wait for the bus, or swallowing all my stash of meds before leaving home. So I decided to see if I could walk (it's about a 40 min walk, and it would be added exercize) but there is the bridge over the railways, one side is solidly protected because there is the pavement but the side without pavement isn't that protected, if someone is determined enough... Plus, this is a place where there are only warehouses and shipping companies and lots of little grassy hills between, so there is a ton of rabbits and roadkill because of the trucks, and it makes my obsessions worse.

***

Small edit 20 minutes later : I think I could write about my reading material. I've just finished Re-vive l'empereur by Romain Puértolas, who also penned the extraordinary journey of a fakir who got trapped in an Ikea wardrobe. All I can say is, his last book is as crazy as his début novel. Fishers in Norway discover two enormous boxes. Inside : Napoléon Bonaparte, and his horse, the Vizir. Back to life after a little thawing, Napoléon rejects the project the CGT (Confederation of Sad Grognards, and not the CGT union that's big in France) had for him, which was a long and peaceful retirement back in his native Corsica. As he has learnt about the djihad, he now wants to save France from the extremists. To help himself, he gathers his new little big army : a contorsionist, five french cancan dancers, two of his descendants, and a man who sweeps the city's pavements. I must say that first I laughed a lot. And then, it was the 13th of November and laughing about djihadists wasn't so funny anymore. And yet, ridicule could be a way to fight them, I think, if only to discourage candidates. Nevertheless, I laughed, but with a bitter taste in my mouth.

4 commentaires:

  1. I will try to find those books - the title alone is worth it!

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Cyalune,
    J'essaie de m'imaginer. Difficile il est vrai.
    Mais je pensais ... a-t-on vu du côté de l'oreille interne (syndrome de Meyniere). Je crois qu'il faudrait faire des tests aussi de ce côté là. Ce syndrome donne de drôles de choses aussi. - courage - hibiscus -

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne connais pas ce syndrome. Je vais me renseigner, merci

      Supprimer
  3. l'auteur "s'amuse" à faire de la publicité .. rigolo
    - hibiscus -

    RépondreSupprimer

Bonjour. Votre commentaire sera pris en compte dès que je pourrai le lire et le poster. Je suis obligée de lmodérer, c'est pour cela qu'ils n'apparaissent pas immédiatement, veuillez m'en excuser.

Hi. I'll read and post your comment as soon as I can get to it. I'm unfortunately under the obligation to moderate comments, that's why your comment won't appear right away on the page. I apologize for this.