Cela fait deux semaines que je fais un stage dans un ESAT. J'avais très peur parce que ma précédente expérience en ESAT s'était mal passée mais ça va. Celui-ci est spécialisé dans le retard mental, avec un petit pourcentage d'autres handicaps. L'ESAT où ça s'était mal passé était pour les pathologies psychiatriques, donc a priori bon pour moi, mais il y avait beaucoup de mentalités perverses et les choses étaient aggravées par le fait qu'on nous forçait à être sociable, qu'on le veuille ou pas. J'étais à la repasserie, dans le bruit et la chaleur, moi qui ne sait repasser que du linge plat, et incapable de me trouver une occupation quand il n'y en avait pas, ce qui me donnait de l'anxiété à l'idée de me faire engueulée par le moniteur général. Rajoutons que j'avais l'esprit vide la plupart du temps, parler était mal vu, alors je remplissais mon esprit par des idées de mutilation et de suicide. J'ai dû démissionner après un long arrêt maladie.
Ici j'ai fait de la petite manutention, qui n'occupe pas vraiment l'esprit mais on peut discuter et certains ateliers ont la radio. Le seul point noir est que le travail répétitif aggrave ma tendinite, je douille dans mon lit le soir. Je me verrais bien y travailler, mais 1h30 à 2h00 de transport pour y aller ça me refroidit un peu. On verra.
SO I've been working in a sheltered work facility for two weeks. I was very affraid because my last experience in such a facility ( called ESAT) was a disaster but now it's OK. That ESAT is geared toward people with mental delays, with a small percentage of other disabilities. The disastrous ESAT was specialised in psychiatric conditions, which at first thought was a better match for me, but there was a lot of perverse people, and the fact that they forced us to mingle together even if we didn't want worsened things. I was in the laudry, in the noise and heat, when all I can iron is flat napkins. I was incapable of finding myself something to do when there weren't napkins, which made me anxious because I was affraid to get yelled at by the manager. My mind was empty most of the time, and chatting was refreined, so I filled up my mind with self-harm and suicide thoughts. I had to quit after a long medical leave.
Over her, I do small assembly line, which doesn't fill up the mind either but at least we can chat and some workshops have the radio. The only bad thing is that repetitive work makes my tendonitis hurt. It's hard because it hurts most when I'm in my bed at night. I could see myself working here, but the 1.30 to 2 hours commute is a bit much. We'll see.
Du coup, avec ma tendinite, je n'ai pas tricoté. J'ai crocheté une petite pochette pour mes mouchoirs et mes sous pour le café et mon téléphone, mais je n'ai pas pris de photo et comme je n'avais pas de tissu pour la doubler, elle est toute détendue.
So, with my tendonitis, I haven't knit. I crocheted a small pouch for my tissues and coffee money and phone, but I didn't take a pic and now it's all distended under the weight.
J espère que tu vas trouver un bon lieu où travailler & t épanouir, n y a-t-il pas des logements possibles c est le cas à celui de Dourdan
RépondreSupprimerIl y a bien des foyers, mais je m'imagine mal quitter mes parents; je suis pire que Tanguy...
SupprimerPire que Tanguy alors une bernique!!!!
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